terça-feira, 16 de setembro de 2008

Le Pensées d´une Fleur


Nada melhor do que poesia para refletir. Em francês, ainda mais lindo. Encontrei, em meio a uns papéis suuuper antigos (do meu avô!), um papelzinho com o poema abaixo, da francesa Clotilde de Vaux, musa do positivismo, movimento criado por Auguste Comte que influenciou fortemente nossos primeiros anos como república. O papel amarelado e consumido pelo tempo fez o poema parecer ainda mais interessante. Espero que gostem.


Le pensées d´une Fleur

Je nais pour être aimée : oh, merci bon destin
Que les puissant mortels contre toi se dechaînent
Aux pieds de tes autels que les vents les entraînent
J´ai mes parfums et mon matin

J´ai le premier regard du roi de la nature
J´ai son baiser de feu, sa splendeur pour parure
J´ai de la jeune Aurore un sourire de soeur
J´ai la brise naissant et la douce saveur
De la goutte penchée au bord de mon calice
J´ai le rayon qui joue au seuil du precipice
J´ai le tableau magique, en grandeur sans pareil
De l´univers s´ouvrant les portes du réveil

Jamais le froid mortel ne doit tarir ma vie
Au sein des voluptés doucement je m´endors
La nature me garde et me rend ses trésors
A son banquet d´amour je m´éveille ravie

J´ai bien souvent embelli la beuté
Sur un coeur pur mon pur éclat rayonne
Le plaisir me tresse en couronne
Et le bonheur, m´attache à son côté

Quand le rossignol s´inspire
Sur ma tigre en se jouant
Pour laisser réssonner son chant
La nature entière expire

L´amour me dit tous ses secrets
J´abrite ses douces prières
J´aide au bonheur de ses mystères
Je suis la clef des coeurs discrets

O doux destin, si les soupirs profanes
De tes décrets pouvaient changer le cours
Seule ici-bas, dans me langes diaphanes
Je renâitrais au souffle des amours

Des sombres tempêtes
Sauve-moi l´horreur
Que toujours la fleur
Sourie à tes fêtes

Clotilde de Vaux

2 comentários:

Claudia Pimenta disse...

oi marília! só hoje estou vendo os posts... vc vai p/paris? eu estarei lá no início de outubro... será que vamos nos encontrar? bjs!!! ah, lindo poemas!

Daniel Jouanisson, Paris disse...

Merci d'avoir retranscrit ce beau poème maintenant presqu'oublié, sauf par vous.